Après notre séjour en quasi pleine jungle, le changement est assez radical. Le secteur est peu touristique et très différent de ce que l'on a pu voir sur la côte Caraïbe. Nous logeons dans une maison qui ressemble davantage à celles que nous pouvons voir dans le pays. Ici beaucoup de maisons ont des grilles ou protections devant la porte d'entrée et aux fenêtres. Pour se protéger d'éventuels intrus (humains ou animaux je ne sais pas). Dans tous les cas, cela me met mal à l'aise.
Nous profitons néanmoins de ces quelques jours dans le secteur pour faire deux belles visites.
La catarata Los Colondrias
Nous avons fait une chouette balade menant à une cascade. Le chemin passe à travers une forêt aux arbres improbables et dans laquelle vivent des animaux colorés. Le peu de monde croisé ainsi que la traversée d'un pont suspendu nous met dans la peau de vrais aventuriers. Les enfants sont ravis et carburent à toute allure. Pierre-Yves et moi avons du mal à les suivre (il faut dire qu'il fait très chaud et humide).
La particularité au Costa Rica c'est que tout est payant même l'accès à une cascade en pleine nature. L'accès est privatisé par une famille du coin qui entretient le chemin et demande une contribution en contre-partie.
Visite d'une exploitation de cacao
A une heure de route se trouve la région de Sarapiquí. Nous avons choisi de visiter une exploitation de cacao. La visite est très instructive. Nous apprendrons comment pousse le cacao ainsi que les étapes menant à sa transformation en chocolat. Voir l'article dédié que Paul a écrit.
Notre guide prénommé Geiner, naturaliste de formation, est un passionné et un très bon pédagogue. On ressent l'amour qu'il a pour son pays, son histoire, sa faune et sa flore. En voyant les enfants s'intéresser à une grenouille sur le chemin, il n'hésitera pas à interrompre les explications sur le cacao, pour nous parler de cet animal ou même à aller chercher sa longue-vue pour observer de plus près une famille de singes hurleurs qui passait par là. Il nous fait d'ailleurs remarquer que lorsqu'il était enfant, il pouvait voir des troupes de 25 à 30 de ces singes se déplacer ensemble. Désormais, ce sont plutôt des groupes de 8 à 10 individus pas plus.
Petit bonus lors de cette visite
Il se trouve que lorsque nous arrivons sur place, une personne responsable d'un centre de sauvetage d'animaux sauvages est présente pour relâcher dans l'exploitation.... un boa constrictor imperator de 2 mètres. Rien que ça ! Nous assistons donc à cette remise en liberté; de loin, pour Robin et moi, de très (trop) près pour Pierre-Yves et Paul 😅
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